Ah ! La publicité !!! Elle est partout, elle nous entoure. Bien sûr il y a la publicité pour les ukuleles. Mais ici ce n’est pas ce qui nous intéresse même si nous avons laissé deux ou trois images sur le sujet. Ici, ce que nous allons voir c’est comment le ukulele a également participé comme objet pour faire la publicité d’autres produits que de lui-même.
Général
Le Plan Uke n°2 et le Plan Uke n°3
Dans un précédent article, je vous faisais part du plaisir que j’avais eu à découvrir une émission francophone consacrée au ukulélé. Après un premier numéro très prometteur, l’équipe de Clin d’oeil fm et de l’association VSAlélé a récidivé par deux fois et force est de constater que l’émission est de plus en plus intéressante.
Nous avons eu tout d’abord, en octobre, un numéro 2 très riche en contenu comme nous pouvons le constater par le résumé sur le site de VSAlélé :
Enfin en novembre, le numéro 3 a été diffusé toujours aussi dense et instructif :
A noter dans ce numéro l’interview d’un luthier, Arnaud Pessi, qui partage avec nous sa passion pour son métier et surtout nous donne de très bons conseils concernant l’entretien de nos ukulélés.
Au total, encore deux émissions chaudement recommandées.
Ukulélé et illustrations
Le ukulélé véhicule toute une symbolique liée au voyage, à l’exotisme, à l’humour, au bien-être, à l’amour… C’est pourquoi il a été, et est encore, beaucoup utilisé dans des illustrations pour qu’avec sa seule présence soient évoquées ces notions. On le retrouve également au travers de publicités ou de parodies.
Loin d’être exhaustive, voici une petite galerie du ukulélé comme fonction illustrative.
Ukulélé et humour
Le ukulélé est un instrument sérieux mais dont les joueurs, la plupart du temps, ne se prennent pas au sérieux. Ceci nous donne parfois des images pleines d’humour. Certaines de ses images proviennent de l’excellent musée imaginaire de Tonton Rémy déjà évoqué ici même, d’autres sont l’œuvre de l’incontournable Uke Heidi dont je ne peux que vous encourager à visiter le site de référence Chordmaster pour tout savoir sur l’épopée des premiers ukulélés en plastique.
The Ukulele, a visual history par Jim Beloff
Lorsque je m’intéresse à un sujet, j’ai pour habitude de m’acheter plusieurs ouvrages, lorsqu’il y en a, sur celui-ci. Ainsi, concernant le ukulélé, j’ai pu me constituer une petite bibliothèque que je vais pouvoir partager peu à peu avec vous. Le premier que je vais vous présenter est un livre de Jim Beloff: The ukulele, a visual history.
Jim Beloff
Cet ouvrage est, me semble-t-il, un ouvrage de base sur le sujet, en tous cas c’est l’un des plus connus. Jim Beloff est un auteur prolifique. Il a écrit, seul ou avec son épouse Élisabeth, de nombreux livres et méthodes que vous pouvez facilement trouver. Outre ses travaux d’écrivain, nous lui devons également en tant que responsable de l’entreprise Magic Fluke deux ukulélés célèbres : le Fluke et le Flea.
Ukuleles Fluke et Flea
Mais revenons-en à l’ouvrage lui-même. Comme son nom, l’indique nous avons ici affaire à un ouvrage de 128 pages particulièrement illustré. C’est en effet, l’un des atouts du livre. Toutes les pages contiennent de très nombreuses illustrations mais je dois dire que, parfois, cela peut rendre la lecture du texte difficile lorsque ce dernier est imprimé sur l’une d’entre elles.
Mais il n’y a pas que de belles photos. C’est vraiment un bon ouvrage généraliste. Il n’ y a qu’à regarder les quatre grandes parties le composant.
Tout commence par une histoire du ukulélé depuis son introduction à Hawaï par des immigrés portugais venant de Madère.
Un deuxième chapitre présente les grands joueurs et les grandes personnalités du monde du ukulélé. Ce chapitre m’a permis enfin d’en savoir un peu plus sur Ernest Kaai, Ohta-San, Cliff Edwards entre autres. J’avoue que je ne connaissais absolument pas grand chose et au moins ce chapitre permet de savoir à qui on fait référence dans les discussions des forums ou des groupes de joueurs.
Le troisième chapitre raconte l’histoire des grands luthiers et fabricants de ukulélé qu’ils soient hawaïens (Kamaka, Kumalae, Nunes, Dias…) ou continentaux (Martin, Gibson…).
Enfin le dernier chapitre a pour sujet le renouveau du ukulélé dans les années 90 et 2000.
Comme on le voit, le sujet est bien cerné. Certes, certains aspects mériteraient d’être plus approfondis mais il aurait alors fallu quadrupler, au minimum, la taille du volume. C’est donc un bon ouvrage généraliste, qui permet d’avoir de bonnes bases mais qui nécessitera d’autres livres si vous voulez approfondir le sujet. Il s’accompagne de petites bibliographie, discographie et sitographie bien utiles. Ah ! J’allais oublier. Il a juste un petit défaut : il est en anglais.